Agnès Beuneux

Agnès Beuneux vient du monde des fanzines, graphzines et inventions photocopiables en tout genre.

Dans ses dessins et peintures, les bras, yeux, bouches sont nombreux et souvent plus longs que l’autre, se transforment en rivières, la robe de la dame devient un bateau et le nez une maison. Des chaises sont en dépression et des fleurs partent au ski.

Couleurs à gogo, traits, tâches et formes à volonté, non sens, bonbon acidulé, tristesse gaie, absurdité, narration, rigoler.

Elle participe à de nombreuses expositions individuelles ou collectives: avec Le dernier cri (maison d’édition sérigraphiques, Marseille) à La Laiterie, Strasbourg, à la gallerie Kurt im Hirch à Berlin, au Monte-en-l’air (librairie à Paris), à la Fanzinothèque de Toulouse, au Fabuleux destin à Aubusson…

Elle publie ses dessins dans le Crachoir (fanzine de BD, Paris), dans le mensuel de critique sociale marseillais CQFD et dans d’autres revues, fanzines, pochettes de disque (Joujou) ou documentaires sonores (Ni Nüzü, Quai de la gare), fait de grandes fresques de fond de scène devant lesquelles les groupes de musique jouent.

Elle collabore également avec le monde de la tapisserie d’Aubusson, deux de ses dessins ont été tissés par l’atelier Cc Brindelaine.
Fin 2024, une tapisserie grand format (150 X 120 cm) dont elle a réalisé la création voit le jour dans cet atelier.

Georgette, une peinture sur bois formant un tryptique meusurant
1,80 x 2,50 m figure dans l’église de Saint-Georges-Nigremont.

Elle est également graphiste et peintre en décor.

Elle vit et travaille à Felletin.